MERCI POUR VOTRE LETTRE, ALEXIS. LAISSEZ MOI UNE ADRESSE MAIL ET / OU UN NUMERO DE PORTABLE, POUR QUE JE PUISSE ECHANGER EFFICACEMENT AVEC VOUS; MERCI D'AVANCE. Pour rappel : Posté hier, 10 novembre 2013. Bonjour, tout d\'abord je suis vraiment heureux de trouver un site internet qui développe les mêmes opinions que j\'ai envers le tableau de la faune européenne avant et pendant l\'Antiquité. Ainsi je partage les mêmes opinions que vous sur la présence des félins en Europe, cependant, c\'est par recoupement, par bon sens et par réflexion que je la déduis. Ainsi je tente de trouver des sources qui justifient cet état de fait. Je vous ai trouvé. Vous citez beaucoup de sources, et que je ne connais pas. Mais je constate que les dates sont récentes : années 90 et 2000. A la lecture de votre brochure pdf, j\'ai malheureusement été peu convaincu, alors que nous partons des mêmes conclusions. Je découvre à peine votre site abondant en informations, ainsi je vais suivre et lire toutes ces sources. Cependant, avec le plus grand respect que je peux avoir pour des chercheurs de nos années contemporaines, je désire connaître leurs sources primaires, car s\'ils ont été convaincus par des faits, je serai aussi convaincu par ces mêmes faits, et tout le monde peut être convaincu de la même manière. Dit autrement : je ne veux pas être convaincu par des phrases et des tournures utilisés par quelqu\'un qui a lu des preuves pour les expliquer, je veux connaître ces preuves et faire mon opinion, ces lignes écrites dans des textes anciens. Si elles sont vraies et tombent sous le sens, n\'importe qui peut parvenir à découvrir la vérité par ces preuves-là. Certes vos sources semblent être des constats scientifiques concernant les fossiles, les ossements, les traces, ... . Mais d\'un fait tel que celui-ci, des tas de théories peuvent se créer, et je considère bien moins la science que les sensations de jugement et d\'observation des hommes. je ne désire pas tomber sur un chercheur sûr de ses idées parce qu\'il veut faire coïncider des preuves à sa vision des choses. Je veux par les preuves, faire coïncider une vision des choses qui soit vraie. Étant un modeste étudiant, qui ne travaille pas dans le domaine environnemental, mais qui va peut-être se réorienter, je fais des recherches sur ce sujet par pur intérêt intellectuel et humain. Pour l\'instant je n\'ai lu, parmi les textes qui nous concernent, que le traité de chasse de Xénophon, écrit aux alentours de l\'an 400, dans lequel il indique que les félins sont présents en Thrace, au délà de la Macdéoine, et au nord-ouest de la Grèce, ainsi qu\'en Syrie. \"Les lions, les léopards, les lynx, les panthères, les ours et autres bêtes semblables, se prennent dans les contrées étrangères, autour du mont Pangée, sur le Cittus, situé au delà de la Macédoine, sur l\'Olympe de Mysie, sur le Pinde, sur le Nysa, au delà de la Syrie, et autres montagnes qui peuvent les nourrir.\" Mais Pline l\'ancien, dans son Histoire naturelle, indique que : \"en Europe on ne trouve des lions qu\'entre l\'Acheloüs et le Nestus, beaucoup plus forts que ceux que produit l\'Afrique ou la Syrie\" Le nestus et l\'Achelous sont deux fleuves du nord-ouest de la Grèce. Cependant, l\'Histoire Naturelle de Pline décrit des animaux imaginaires, et l\'énorme quantité de données qu\'il embrasse excuse et peuvent justifier des erreurs. Mais Pline ayant vécu entre l\'an 23 et l\'an 79, la Gaule est déjà conquise, et les romains sont présents. Enfin, une source qui est certes mythologique, mais qui peut en être pas moins vraie : le premier des douze travaux d’Héraclès est de tuer le Lion de Némée. Némée est une ville située en pleine Arcadie, au beau milieu de la Grèce, à deux pas de Mycènes. Les travaux d’Héraclès étant mentionnés dès le VIIIe siècle par Hésiode, on peut supposer que l\'action s\'est déroulé quelques siècles plus tôt, Homère a rapporté les récits de Troie au VIIIe siècle également, concernant une bataille qui s\'est théoriquement déroulée au XIIIe siècle avant JC. Un homme nommé Héraclès n\'a peut-être pas tué un lion à mains nues à lui tout seul, peut-être cela ne s\'est-il jamais produit, mais pour faire croire que ça s\'est produit, le minimum c\'est bien que les populations de l\'époque sachent qu\'il y a avait des lions dans ce coin-là, sinon ce n\'aurait pas été le lion de Némée, mais le lion syrien par exemple. Je viens de découvrir le livre de Mr Maury sur \"Les Forêts de la Gaule et de l\'Ancienne France\" et je vais m\'empresser de le lire. Mais je peine à déceler vos sources historiques dans votre document, sources qui pourtant légitimeraient encore plus votre document. Ainsi ma question est simple, quelles sont vos sources historiques ? Ou alors, est-ce que les premiers témoignages ont été écrits après avoir éradiquer de l\'Europe si tôt les prédateurs ? Mais à cette question, on peut répliquer que s\'il restait des lions en Grèce en l\'an 50 après JC, comment se fait-il que selon Pline, il n\'y en avait plus en Gaule à cette époque-là ? Les gaulois étaient-ils bien plus nombreux que les grecs ? Chassaient-ils bien plus que les Grecs, ces derniers étant pourtant, pour les nobles, très portés sur la chasse ? Était-ce à cause des changements de climats ultérieurs ? Étant déjà convaincu, je ne désire qu\'améliorer votre site et légitimer nos pensées, Bien à vous, Alexis TRIN.